L'église Saint Barthélémy

 

L'église Saint Barthélémy, patron de toutes les corporations qui s'occupent de la préparation des peaux, de la fabrication et de l'utilisation du cuir, d'architecture quadrilobée (en forme de trèfle à quatre feuilles), a été construite en 1832 sous Victor Amédée II.

 

 

Depuis 1975 des travaux de rénovation ont été entrepris :

Electrification des cloches en 1975

Réfection de l'installation électrique et des sols en 1982

Réfection de la toiture et du clocher en 1995

Peintures extérieures et intérieures en 1999

Remplacement du moteur de volée n°2 et de l’horloge mère. 

 

                    L'église en 1990

 

Ces travaux de rénovation ont permis de mettre en valeur des tableaux de qualité : Le martyre de Saint Barthélémy de juin 1713 attribué à l’atelier Gabriel DUFOUR.

Le traitement de restauration et la restauration de ce tableau ont été effectués par Isabelle Rosaz en 2002/2003, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments Historiques le 10 décembre 2002. 

Également rénovés en 1999, toujours par Isabelle Rosaz; les tableaux des Autels latéraux.

NOTRE DAME AUXILIATRICE et NOTRE DAME DU ROSAIRE attribués à Charles TARAVEL, né à Fontcouverte Savoie le 26/10/1793 et décédé à Saint-Jean-de-Maurienne le 14/12/1869. 

2 tableaux de l’abbé Guille. 

Une Piéta en bois polychrome avec repeints XVIème - XVIIème inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments Historiques le 20/01/2004.

 

 

La Chapelle Notre Dame des Grâces située au hameau de la Martinière d'en Bas, entièrement réhabilitée.

 

 Notre Dame des Grâces en 1990

 

 

L'ancien Presbytère aménagé en gîtes communaux avec une salle polyvalente en sous-sol.

 

Le bâtiment, de style néo roman, a été occupé par un marchand peaussier. En 1835, le presbytère y sera installé jusqu'en 1980.

L'abbé Edmond Deschamp fut le dernier occupant.

Depuis 1984, le presbytère a été restauré en 3 gîtes classés 2 épis et agréés par les Gîtes ruraux de France.

 

Lien vers nos gîtes: Cliquez ici

 

 

Le bâtiment mairie-école

Le bâtiment en 1990

 

Construit en 1956, le bâtiment a entièrement été rénové en 1992.

 

 

 

Les Chavannes en 1942

      Autorisation de diffusion août 2021 : Département de la Savoie, Archives départementales, cliché Blanc, Louis et Fils, [2Fi6912].

 

 Source Cparama Editeur : F. Montaz, photographe à Modane. Date inconnue.

 

 

Longtemps unie à La Chambre, chef-lieu de canton, la commune des Chavannes n'existe que depuis 1793.

Les Chavannes est le pluriel de Chavanne, du latin Cabanae  tirant son nom du lieu où les Chambrains possédaient  des cabanes et y exploitaient  des propriétés agricoles .

De 1794 jusqu'en 1801, la commune porte le nom de Les Chevannes pour évoluer en Les Chavannes. C’est en 1970, qu’elle prendra son nom complet de Les Chavannes-en-Maurienne (associé au nom de la vallée de La Maurienne) par décret du 25 novembre 1970, publié au J.O. du 5 décembre 1970. Le nom des habitants est les Chavannais et Chavannaises

(Chavannains et Chavannainches, en Patois beaucoup plus utilisé)

Comme beaucoup de petites communes de Savoie, Les Chavannes-en-Maurienne a vu sa désertification s'accentuer vers le début du vingtième siècle, et son environnement se modifier avec l'avancée des friches.

Le bas de la commune (en plaine), est devenu après des travaux d'irrigation, le coeur économique du village : présence de fermes " modèles " (fin du XIXe siècle), d'une auberge et d'un relais de poste.

La famille Horteur est la bienfaitrice de la commune à l'image Jules-François, Maire, Conseiller général et Député (né en 1842 et décédé le 12 septembre 1895 à "Chavannes").

Aujourd'hui, la commune reste attractive: des constructions individuelles occupent la partie basse, avec la création du lotissement " L'Aiguillon" dans les années 1970.

Quelques dates :

1730 : Lors de l’élaboration du cadastre sarde, on dénombre 43 feux (foyers fiscaux)

61 maisons, 30 granges, 6 fours et 3 chapelles. Déquier « La Maurienne en 1730 »

 

1759 : le recensement de la population indique 220 habitants.

 

1793 : la commune se sépare définitivement de La Chambre pour devenir au point de vue administratif, totalement indépendante.

 

1801 : la paroisse des Chavannes, jusque là rattachée à la collégiale de La Chambre, est dorénavant unie à celle de La Chapelle.

 

1820 : le relais de poste à Grand-Maison est créé par Charles-Pierre Horteur en bas de la commune. Il est composé de plusieurs bâtiments adjacents le long de la route Royale. Son fils Joseph y construit quelques années plus tard une auberge qui périclite jusqu’à l’arrivée du chemin de fer en 1855.

 

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